La dernière lectance

Les monades urbaines de Robert silverberg
Bon bouquin sur un futur qui fait peur, passer toute sa vie dans une immense tours sans jamais voir le soleil, la mer, ou de la terre .... Beuh! très peu pour moi ....même si c'est le prix de la paix et sois disant du bonheur ....
En tout cas je vous le recommande il est vraiment bien écrit ( et permet de ne pas s'ennuyer en cours de français ...ou de physique ^^)!

En cours:
le joueur dostoievski.

Stendhal, Le Bonheur vagabond
de Jean Lacouture

J'ai prévu d'avoir lu au moins les 2/3 de l'oeuvre de Stendhal d'ici à la fin de l'été prochain, et pensais conclure sur une biographie. C'est finalement par là que je commence (après Le Rouge). J'ai appris beaucoup sur sa vie (saviez-vous d'ailleurs qu'il traversa la Bérézina ?), sur ses voyages. Ce n'est pas vrai pour tous les auteurs, mais il est ici certain que cela aide beaucoup à la compréhension de ses écrits. Jean Lacouture a fait un bon travail de recherche, néanmoins - et pourtant j'avais déjà lu un bouquin de lui assez agréable - il a un style parfois beaucoup trop journalistique, c'est assez fatigant, c'est d'ailleurs pour cela que j'ai bien dû le commencer il y a 3 semaines avant de le finir...

Suite des lectures de vacances... (période sublime où je peux me recueillir avant de replonger dans la foule)

Gaspard de la nuit d'Aloysius Bertrand
Contes cruels de Villiers de l'Isle-Adam
Odyssée d'Homère (en 2 jours comme une fanatique)

Bon et la flemme d'écrire plus, ça ne ferait que renforcer le monologue...

Les derniers terminés sont les tomes 1, 2, 3 et 21 (non je me suis pas trompé ^^) des annales du Disque-Monde par Terry Pratchet. Très divertissant comme série. De la SF bourrée d'humour et sans queue ni tête :p !

Les derniers commencés : l'assassin royal 4, le poison de la vengeance par Robin Hobb, je conseille l'assassin royal à tous ceux qui sont en manque de lecture et qui aiment un minimum la fantasy.

Quatrième de couverture (premier tome) :

Citation :

Au royaume des six Duchés, le
prince Chevalerie, de la famille régnante des Loinvoyant - par
tradition, le nom des seigneurs doit modeler leur caractère- décide de
renoncer à son ambition de devenir roi-servant en apprenant l'existence
de Fitz, son fils illégitime. Le jeune bâtard grandit à Castelcerf,
sous l'égide du maître d'écurie Burrich. Mais le roi Subtil impose
bientôt que Fitz reçoive, malgré sa condition, une éducation princière.
L' enfant découvrira vite que le véritable dessein du monarque est
autre : faire de lui un assassin royal. Et tandis que les attaques des
pirates rouges mettent en péril la contrée, Fitz va constater à chaque
instant que sa vie ne tient qu'à un fil : celui de sa lame ...

Spoiler:

Egalement démarrés récemment (mais toutes mes lectures sont post-posées à date ultérieure pour cause d'examens) :
-American Gods, Neil Gaiman, j'en dirai p-e plus j'aurai eu le temps de passer les 100 pages.
-Quelques pages, en guise de mise en bouche, des "Mythes de Chtulhu" par Lovecraft, première histoire présente dans le premier tome (sur trois) de l'intégrale de Lovecraft et qui fait 1230 pages, de quoi passer de longues soirées au coin du feu même si on est trop jeune pour avoir des petits-fils.

Si un amateur de Lovecraft est dans le coin, j'aimerais son avis sur l'oeuvre, pour savoir si c'est vraiment urgent que je m'engouffre dans l'intégrale :p

Alala L'Assassin Royal... Ce bouquin était génial, puis ça a commencé a partir en cacahuète pour se finir en n'importe quoi total.
Mais si vous le lisez, lisez les Aventuriers de la Mer (de Robin Hobb aussi) qui est un parallèle à L'Assassin Royal et qui est plus abouti niveau personnage.

Pour l'assassin Royal il ne faut lire que la "première volée" de livres ^^

Les derniers tomes, écrits bien des années après les autres, il paraît que c'est juste si on veut s'obstiner à avoir une fin à l'histoire.

Ensemble c'est tout, Anna Gavalda

" Et puis qu'est ce que ca veut dire, différents ? C'est de la foutaise, ton histoire de torchons et de serviettes... Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences... "

Camille dessine. Dessinait plutôt, maintenant elle fait des ménages, la nuit. Philibert, aristo pur jus, héberge Franck, cuisinier de son état, dont l'existence tourne autour des filles, de la moto et de Paulette, sa grand-mère. Paulette vit seule, tombe beaucoup et cache ses bleus, paniquée à l'idée de mourir loin de son jardin. Ces quatre-là n'auraient jamais dû se rencontrer. trop perdus, trop seuls, trop cabossés... et pourtant, le destin, ou bien la vie, le hasard, l'amour -appelez ça comme vous voulez -, va se charger de les bousculer un peu.

Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever.

Le Président et Le Réformateur de Thomas Bernhard
"Associal", "pourfendeur de l'humanité", pour reprendre les termes d'un metteur en scène, Thomas Bernhard est un des plus grands dramaturges du XXe, et certainement un de mes préférés...

"Les chemins de la politique sont les mêmes chemins
que les chemins de l'art
ils sont pavés d'intransigeance
et de brutalité
et tu entres dans le théâtre le plus grand le plus renommé et
le plus considéré mon enfant"

"l'alchimiste" de coelho...
une merveille !

Vous allez rire, je lis actuellement Fascination, le 1er roman de la saga de Stephenie Meyer -.-

Loin d'être un chef-d'oeuvre, je le trouve quand même intéréssant pour l'idée.
Je me suis décidée à le lire (c'était proprement rebutant, le gros pavé remplie d'une écriture grosse comme dans un conte pour enfants) à cause du film tout simplement. Parce que je l'ai vu samedi, et comme je suis extrèmement mièvre, romantique, niaise et émotive, j'ai eu plus souvent les larmes aux yeux que le rire aux lèvres.
Complètement transformé par cet amour inédit dominé par un désir inassouvi (la scène du baiser dans la chambre est, je trouve, très représentative de ce désir ^.^) je me suis dit que le livre ne devait pas être si mauvais qu'il en avait l'air...

Je suis niaise, certes, 'fin faut pas pousser. La narratrice ne peut parler de son vampire de petit ami sans dire "il était si beau", "tellement magnifique à cet instant" etc etc.... Un peu de retenue que diable -.-

Je le conseille à ceux qui n'ont plus rien à lire, personnellement je suis retournée à ma fantasy Robin Hobbs ou David Gemmell -esque

Dardelune a écrit:

Je suis niaise, certes, 'fin faut pas pousser. La narratrice ne peut parler de son vampire de petit ami sans dire "il était si beau", "tellement magnifique à cet instant" etc etc.... Un peu de retenue que diable -.-

Justement, en le lisant en anglais (qui est une langue plus fluide pour les adjectifs) je me demandais comment toutes ces remarques qui passent assez bien en VO seraient traduites

Je n'ai pas eu le courage de le lire en anglais, en tout cas en français le roman est assaisonné aux beau, sublime, magnifique, incroyable, séduisant... Redoutablement écoeurant.

Dardelune a écrit:

Je n'ai pas eu le courage de le lire en anglais, en tout cas en français le roman est assaisonné aux beau, sublime, magnifique, incroyable, séduisant... Redoutablement écoeurant.

Le gros problème des traductions. En anglais c'est principalement des adjectifs composés, donc le stock est renouvelé et ça ne fait pas trop redondant. Mais en français ça doit être imbuvable...

Ca l'est, d'habitude je vais au bout du bouquin, la j'ai pas pu.
Et puis, quand on a vu Robert Pattinson en action, on a du mal à préférer un autre support pour cette belle histoire (il faut bien l'avouer.)

Dardelune a écrit:

Ca l'est, d'habitude je vais au bout du bouquin, la j'ai pas pu.
Et puis, quand on a vu Robert Pattinson en action, on a du mal à préférer un autre support pour cette belle histoire (il faut bien l'avouer.)

.... Alors là, je dis non. Le Edward du bouquin est divin. Pattinson a l'air d'un lapin autiste pris dans les phares d'une voiture (la scène de l'arrivée au lycée avec les grosses lunettes de soleil et celle de l'arrivée au bal mises à part.)
Enfin pour revenir au bouquin, il manque surtout une intrigue. En fait, l'intrigue n'est là que dans le dernier bouquin... c'est bien dommage.

Nine a écrit:

Alors là, je dis non. Le Edward du bouquin est divin. Pattinson a l'air d'un lapin autiste pris dans les phares d'une voiture

Alors la je m'oppose. Je trouve dans le bouquin le comportement de Edward et Bella totalement.... inattendu, mais dans le mauvais sens du terme. Leur incompréhension dûe à l'origine peu humaine d'Edward se traduit par des sautes d'humeur de chaque côté que je trouve aussi inutiles qu'infondées.
Or dans le film on les a beaucoup moins, je trouve leur attitude plus "normale" compte tenu des circonstances, et le jeu de Rob Pattinson retranscrit très bien à mon goût le désir-dégoût que lui inspire Bella et sa propre attitude....

Enfin bref, je me suis replongée dedans pour le fun, et j'y ai trouvé une expression que je laisse à la critique des littéraires de ce fofo-forum :
"Edward me contemplait, une moue protectrice sur les lèvres."

Dardelune a écrit:

"Edward me contemplait, une moue protectrice sur les lèvres."

Misère divine...

Enfin bref, je maintiens que ce film est un navet. Mais je pense que le fait d'avoir lu le livre avant joue énormément. J'ai donné aux personnages la forme que je voulais en le lisant et voilà qu'on m'impose ce film cul-cul la praline avec en prime plans tournants/de 5 min sans qu'il ne se passe rien/cadré en diagonale. Non, désolée. Je ne dis pas que le livre est un chef d'oeuvre, mais il est bien plus crédible que la soupe adolescente qu'ils nous ont servi à l'écran.

EDIT: Tout ça pour dire qu'on est pas du même avis Mais bon on pollue un peu le topic là, donc je m'arrête là.

Mais tu m'insuuuuultes -.-"

Non in fact, je SUIS une adolescente en mal d'amour qui aimerait bien que tout cela existe rien que pour croiser des Edward Cullen régulièrement.

Mais je suis d'accord qu'en dehors de ça, le film ne vaut pas grand chose xDD

Et bien moi j'ai récemment entamé le dernier Gavalda "la consolante".

Très différent du célèbre "ensemble c'est tout", il est en tout cas divinement bien écrit.

Quelques passages :

""Putain de chansons d'amour... Toujours aussi sournoises... A nous
faire courber l'échine en moins de quatre minutes. Putain de
banderilles dans nos cœurs à statistiques.""

"Je voyais la petite fille que tu avais dû être, ou que tu aurais té si l'on t'avait permis, alors, de faire des farces...
Assis derrière toi, je regardais ta nuque et je me disais : Est ce que c'est parce qu'elle a eu une enfance pourrie qu'elle a enchanté la notre?"

"Oui s'il y a un paradis, tu dois nous mettre une belle pagaille la-haut... Mais qu'y avait-il? Qu'y avait-il après toi?"

"Le maquillage artistique" de P. Delamar
"Les experts, mode d'emploi" par R. Marlet

et pour me détendre "Le premier Cercle" de Soljenitsyne.

J'ai lu L'étranger de Camus récemment
Sinon, y'en a qui connaissent La symphonie des siècles d'Elizabeth Haydon? L'assassin royal? H2G2? (une de mes séries favorites ^^) bon A La Croisée Des Mondes je sais que y'en a qui connaissent...

Essayez de nous raconter un peu vos bouquins, au lieu de nous balancer une liste juste pour signifier que vous savez lire. Merci.

Parce que bon, j'aimerai bien savoir ce que sont ces livres à côté desquels tu ranges Camus (on ne touche pas à Camus, jamais).

Bah, un truc que je connais pas. De l'Heroic Fantasy. De la SF. Et de la Fantasty/fantastique.

Rien à voir avec Camus, donc. Même si c'en est pas mauvais pour autant.

Je montre l'exemple.

Le meunier hurlant
De Arto Paasilinna

La quatrième de couverture a écrit:

Un petit village du nord de la Finlande, peu après la guerre, voit arriver un inconnu qui rachète et remet en marche le vieux moulin. D'abord bien accueilli, le nouveau meunier Gunnar Huttunen a malheureusement un défaut : à la moindre contrariété, il se réfugie dans les bois pour hurler à la lune, empêchant les villageois de dormir. Ces derniers n'ont dès lors qu'une idée, l'envoyer à l'asile.
Mais Huttunen, soutenu par Sanelma Käyrämö la conseillère rurale, est bien décidé à se battre pour défendre sa liberté.

On se dispute toujours avec ma chère et tendre au sujet de Paasilinna : elle adore ; je trouve ça creux. J'ai un peu le sentiment de passer à côté de quelque chose tant le style est navrant, la faute ─ pensai-je ─ à la traduction, mais après lecture de la version US je sais que ce n'est pas ça.

Pour ce qui est de l'histoire de ce meunier hurlant, j'ai été assez agréablement surpris par la manière dont tous les personnages tombent peu à peu dans la folie. Il y avait un climat qui en naissait, une certaine réflexion sur la psychiatrie d'autrefois, ses certitudes, ses postulats. Puis c'est parti en chasse à l'homme et en métaphores douteuses. Et j'ai décroché.

Je ne sais pas, je dois être le genre de personne qui attend qu'on lui développe le sujet jusqu'au bout pour être sûr qu'il n'a pas fantasmé. Parce qu'il est possible que ce soit juste le récit d'une chasse à l'homme et que je n'ai rien compris (on va dire ça...).

Bref, Paasalinna très peu pour moi. À vous de vous faire votre opinion.