Film de James McTeigue, avec Natalie Portman, Hugo Weaving, Stephen Rea et John Hurt.
Dans un avenir proche, les Etats-Unis ne sont plus que l'ombre d'eux même et la lumière est braquée sur l'Angleterre.
Celle-ci est plongée dans un régime totalitaire à la
1984 où toute religion contraire au christianisme a été iradiquée, un endroit où il n'y a ni délinquance ni homosexualité, un monde parfait selon Adam Sutler, le dictateur. [John Hurt]
Mais d'un passé oublié va surgir un homme, V. [Hugo Weaving] Qui fera tout pour libérer l'Angleterre de ses chaines en élaborant une révolution comme il n'y en a jamais existé.
Le film se concentre sur lui, une jeune femme [Natalie Portman] et un inspecteur de police [Stephen Rea] et sur les conséquences d'une telle révolution.
Bon, je suis pas doué pour les résumés mais ça vaut toujours mieux que celui d'allociné. [Qui, comme d'habitude, en dévoile beaucoup trop.
]
Ce film est, sans hésiter, le meilleur que j'ai jamais vu.
D'un réalisme effroyable, point de voitures volantes ou d'apocalypse totale dans ce futur, seulement une vision du futur horriblement semblable à notre société actuelle.
Les acteurs sont brillants, particulièrement Natalie Portman qui nous plonge directement dans son malaise constant. C'était la première fois que je la voyais dans un rôle d'ailleurs. [Bon, Star Wars de côté mais vu le rôle de greluche qu'elle a dedans à chialer pour un oui ou pour un non...
]
Hugo Weaving est incroyable, il est masqué pendant tout le film mais pourtant... à travers ce masque de Guy Fawkes, il exprime une émotion palpable qui donne une consistance immense à son personnage.
Stephen Rea aussi est excellent, son personnage est très intéressant dans son doute constant et il s'y attache à la perfection.
Le scénario est... glaçant.
Et je ne dirais pas que c'est grace à la BD originale (que je n'ai pas supporté longtemps, elle est d'une naïveté et d'un ridicule rare) parce que l'intrigue du film est radicalement differente de la BD et, à mon gout, bien meilleure.
Bref, ceci est un film à voir... Rien que pour les frissons du crescendo explosif de
Tchaikovsky, son Ouverture 1812.
Et comme dirait V, "Voilà !"