[WIP] Wip'zik : vengez-vous !

Alors, super boulot sur Wish, j'aime beaucoup.
Waterfields: là effectivement j'y retrouve tes habitudes. J'aime aussi, mais je trouve qu'il a du mal à se démarquer de tes autres compos plus anciennes. Bref, joli mais une impression de déjà vu.

Quant au dernier, pas grand chose à dire si ce n'est que c'est celui que j'aime le moins dans les trois. Pas le genre de morceau qui éveille grand chose en moi.

sauf que "Wish" c'est pas de moi, hein, c'est du groupe Hammock et, malgré les rumeurs persistantes, je ne fais toujours pas partie du groupe !

Pour ce qui est des liens entre mes compositions, c'est évident qu'elles ont parfois de forts liens de parenté... puisque c'est moi le papa ! Du coup, oui, parfois ça se sent, ça se voit et surtout ça s'entend... il est très dur de se démarquer soit, selon les méchants, de ses "tics de composition", soit, selon les sympas, de se défaire de sa "touche personnelle"," son style". Déjà, je cange les orchestrations, c'est un premier pas. Et c'est vrai que le fait de rhabiller mes morceaux, de mettre plus d'épaisseur dans le son, d'être moins minimaliste renvoie à ce que je faisais il y a quelques temps... cela dit, même si ça fait gras d'un coup, c'est plus "épuré" et fin qu'avant, dans la démarche. Merci pour ton avis l'ami !

Proute, j'suis con... Ca m'apprendra à lire correctement...

How the days are marching in lines
(Moi aussi, j'me répète dans mes messages !)

Tu sais Morgan, à ma décharge je fais souvent l'erreur de ne pas parler de Stargate version norvégienne avec le fameux épisode de la planète du peuple coutelier, du coup je comprends que tu ne lises pas toujours avec attention mes posts

Merci Alfalfa pour tes mots Je songe éventuellement à en faire une chanson de celle-ci, si ça me prend, je t'enverrai le matos un jour Content que tu apprécies ce petit virage dans mes compos

Pierre-O a écrit:

Deux pour le prix d'un, double post, autre morceau

53 > "How the days are marching on line" (2'30) : pas une seule note de piano dans celui-ci, une guitare son clair en rythmique, un guitare "drive" pour les ornements et des coups de batterie. Morceau "primesautier".

Mise à jour : ajout d'une basse, de nappes discrètes et d'un petit ornement de guitare (vers les 1'35).

J'aime bien franchement,
je trouve le takatak de la batterie parfois trop présent dans le sens "ça noie un peu les ornements de la guitare"...la basse est nickel^^

Ouep...

ce qui, à mon sens, est de loin le plus difficile quand on fait de la musique, c'est la touche finale de la production, le "mixage", c'est un putain de casse-tête pour que les éléments s'imbriquent les uns dans les autres sans s'annuler... du coup, c'est carrément un métier ingénieur du son, on comprend pourquoi quand on s'essaye à avoir des choses propres... et j'avoue que pour la batterie je suis souvent sans savoir ce que je dois faire (présente, pas trop présente, plus présente, comme ci, comme ça...). C'est d'autant moins simple quand mon studio d'enregistrement est un pc portable ACER En plus avec la perte de qualité due à la compression YouTube, ça n'arrange rien...

Pour une version meilleure, on peut aller là > http://elgallodeportivo.bandcamp.com/track/how-the-days-are-marching-on-line

Le takatak je le veux très présent, pour le côté "aliénation", "répétition", mais dans le sens léger... d'où mon titre "How the days are marching on line" censé retranscrire l'idée des jours qui passent, qui s'entassent, simplement, bien rangés...

Haben clair que la qualité de cette 2ème version est bien meilleure et ce que j'appelais le takatak me gêne nettement moins ici ! la basse est également plus profonde...
Ton histoire de jours qui s'entassent est un plus à la compréhension de la musique et lui donne une couleur pessimiste voire grise que je n'aime pas mais qui est voulu je sais bien. Mais du coup, ce n'est peut être pas assez "aliénant" ?

Je ne la veux pas complètement pessimiste en fait... c'est plus un morceau qui doit évoquer un quotidien qui passe, pas outrageusement gai mais absolument pas noir non plus. Les jours qui passent, qui se succèdent. Justement, je ne cherche pas à tomber d'un côté ou de l'autre, je veux retranscrire un petite aliénation, un léger ennui mais dans une forme d'insouciance... du côté la rythmique est martiale, découpée mais pas trop, et la guitare fait des trucs sautillants, plus joyeux. En gros c'est une chronique du quotidien, simple... je ne sais pas si je m'exprime bien dans l'histoire

De fait, j'ai placé ce morceau dans mon projet appelé "Relájate" ("calme-toi, relaxe-toi") avec cette pochette bleu ciel, pure, légère... alors que pour les trucs plus sombres, froids, incertains, je les place dans la playlist "El olvido" sur YouTube comme pour "Sous lés pavés, ma gueule" ou le plus étrange (ci-dessous) "The times it takes to forget everything" :

Citation :

je ne sais pas si je m'exprime bien dans l'histoire

Si si...en fait, tu cherches à représenter l'aspect le plus chaud du concept, c'est à dire "le quotidien simple" sans tomber dans des extrêmes certainement plus faciles à signifier.

C'est vrai que "The times it takes to forget everything" est étrange mais pour annoncer un morceau plus rythmé ou plus "envolé", je le trouverai parfait pour une intro, son arrêt me semble assez soudain^^

Merci Adi pour tes commentaires avisés... pour "the times..." ça fait partie des trucs que j'aime bien faire, un "instant" plus qu'un morceau, mais pas bête l'idée pour une intro...



54 > "Adventures in videogames" (1'50) : pour la déconne (et surtout c'était un morceau qui me permettait de tester différents réglages de modélisation d'ampli et autres mixages équilibrés). On sent bien les boucles empilées les unes sur les autres...



55 > "Las olas de la ciudad" (les vagues de la ville) (1'56) : morceau pianistique très very typique de ce que vous connaissez déjà de ma production.



56 > "Se acabó el verano en la calle San Lorenzo" (l'été s'est terminé dans la rue Saint Laurent) (1'00) : autre morceau très court, "typique de moi" une fois de plus, dans une poursuite des compos de Max Richter (album "24 postcards...")

Euuh j'ai adoré les trois morceaux, mais alors mention spéciale pour "Adventures in videogames" hein. Comme quoi...

J'aime beaucoup le dernier, qui bien qu'effectivement court, permet de créer une 'atmosphère'. C'est simpe (dans le sens 'sans fioritures') et c'est ce qui en fait sa force je trouve. Ca va peut être rien vouloir dire, mais je le trouve très visuel ce morceau (le genre de musique qui apporte sa profondeur à certaines scènes de films (ayant vu 'intouchables' il y a peu, avec un BO que je trouve magnifique, et qui doit sans doute me servir inconsciemment de référence, je pense que ça veut dire que c'est une réussite M'sieur Péo) )

Le premier fait très Nirvana ou Midnight Oil en un poil plus soft et comme j'aime beaucoup les 2 la...ça le fait ^^
Les 2 suivants me laissent plus sur ma faim : trop courts pour apprécier l'ambiance et se laisser aller.

Merci z'encore pour les commentaires... DIM, j'aime l'idée que ça soit "visuel" pour toi, c'est un peu ce que je recherche. Très peu de gens savent que je fais de la musique... du moins très très peu ceux que je connais personnellement en dehors de l'écran. Seul une amie et un pote qui fait de la zique en amateur ont écouté certains de mes morceaux. Ce qui revient dans leurs remarques c'est que c'est "contemplatif". La pote en question m'a dit qu'elle verrait bien mes musiques illustrées par des vidéos de paysages, de ciel bleu traversé de nuages...etc. Je suis assez content qu'on prenne mes morceaux pour des choses qui inspirent des "visuels", des payages, des images...

La suite :

57 > "Nous ne vieillirons pas ensemble" (1'44) : là c'est du "100% moi", pas de doute.



58 > "Recuerdos de aquella riada" [souvenirs de ce déluge] (1'43) : du "110% moi" Assez influencé par les travaux de Philip Glass, toutes proportions gardées évidemment.

Bon, t'arrêtes de pondre des trucs comme ca toi? Après on a envie de te féliciter.
Pour le côté contemplatif, c'est sûr. La première donne envie d'aller regarder la pluie par la fenêtre. La seconde... Bon, la seconde je sais pas. Mais bon boulot aussi.

Merci Morgan, je réponds toujours avec des tonnes de retard... sorry... faut dire que j'avais pas remarqué le nouveau message dans mon topic.

Je persiste avec d'autres compos fraichement sorti de mon PC (qui est mort début décembre, un autre ayant pris le relais évidemment... il a fallu tout réinstaller... certains trucs je les avais pas en double... fais chier). Donc, parmi d'autres morceaux, je propose

59 > "Ni los amigos, ni siquiera el hermano" (2'10) ["Ni les amis, ni même le frère"] : recettes habituelles avec un coup de boîte à rythmes et moi en guest star qui chuchotte le titre.



60 > "What's falling on me isn't only snow" (2'30) : là aussi on ne doutera pas que ça vient de moi... idée de base : qqch me tombe dessus d'où les "cascades" gentilles et circulaires de notes au milieu du morceau.



enfin

61 > "Quand l'hiver gémit" (2'29) : sortez les mouchoirs, c'est probablement un des morceaux les plus tristes que j'ai composés. La grande nouveauté : pas un poil de piano, tout n'est que cordes ici. Composition circulaire qui monte en intensité, encore une fois je suis influencé par Max Richter. Oui, Adi, c'est répétitif mais à dessein, pour planter l'ambiance, la tristesse...etc. Pourquoi triste ? J'ai eu des fêtes de fin d'année difficiles, j'ai failli claquer suite à un choc allergique à des médocs... ça m'a fichu une trouille et par extension une sorte de blues post-trouille..

Flippantes tes fêtes dis donc !...comment ça va là ?

Sinon, j'aime assez l'ambiance de ce dernier morceau, surtout précédé par ta phrase j'ai failli claquer suite à un choc allergique à des médocs qui lui donne une couleur un peu à la cendrillon de Téléphone, plus inquiétante que triste je dirais et je le trouve nettement moins répétitif que le premier dont on causait plus haut, par contre j'ai toujours cette impression souvent systématiquement frustrante à la fin de l'écoute : "trop court pour partir"...enfin, on part, enfin, je pars mais je me mange doucement un mur à la fin quoi, pas cool...

Pour résumer je sors de cette dernière écoute frustré et flippé, cool non ?^^

Héééé T'as pas le droit de mourir.
Ni los amigos, ni siquiera el hermano... Pu-tain.

Merci chère Alf/Enl , ça fait plaisir. Et je n'ai pas projeter de crever, t'inquiète...

Adi a écrit:

"trop court pour partir"...

J'ai ajouté une minute au morceau, des cordes et autres tralala... ça se termine toujours aussi sec par contre. Preuve que mes morceaux sont tous des "WIP" en puissance en fait... j'en ai modifiés pas mal en 3 ans de temps, au fil de l'humeur, des plug-ins aussi !

Minimaliste (je te préviens Adi, ça ne "part" jamais !) mélancolique, chant des espaces vides... Ma satisfaction est d'avoir travaillé le son exactement comme je le voulais (notes légèrement étouffées).

62 - "Dull peace"

C'est toujours aussi bon ! Du moins j’adhère toujours autant...
Je sais pas pourquoi ça me fait toujours penser à des BO de film super dark...
Mais la à cette heur ci ça passe vraiment bien !
Bravo !

Je sais, la critique positive ne fait pas forcément avancer le bordel, mais c'est important aussi de dire quand ça plait.

Grmlbl

Citation :

Je sais, la critique onomatopéique ne fait pas forcément avancer le bordel, mais c'est important aussi de dire quand ça plait moins

Bon après ré-écoute un peu moins éméché (hips!) et fatigué, je reviens un peu sur mes propos.

Donc comme le dit Adi, c'est vrai que ça ne "part" pas. On attend, on attend, mais ... non.

Après ce n'est pas forcement grave, mais ça dépend de l'ambiance dans laquelle on écoute tout cela.

La seconde est particulièrement courte. Alors, oui je suis d'accord, tu as parfaitement réussi l'effet étouffé des notes. Mais on reste sur notre fin (ou faim ça va aussi). Ca fait une bonne intro, mais .... Vas-y !!! poursuit, continue, construit, offre nous du rêve.
Surtout qu'on sent que t'as les capacités !