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 WIPOUNET [thegreencat/zeckl]

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zeckl
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zeckl
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MessageSujet: WIPOUNET [thegreencat/zeckl]   WIPOUNET [thegreencat/zeckl] EmptyDim 31 Jan 2010 - 16:56

Bon alors.... j'avais dit que j'reviendrais sûrement quand j'aurais pondu quelque chose ! Ce qui est presque le cas ! J'ai déjà posté "la bête" sur dA (d'écriture) mais bon.... comme pour moi c'est une ébauche, je pense qu'il a aussi sa place ici. Je pense l'étoffer encore, rajouter des choses tout ça ! Je vous laisse le soin, pour ceux que ça intéresse, de lire et de me dire ce que vous en pensez...

1) Des trucs que vous enlèveriez ?
2) Des trucs que vous éclairciriez ? (sachant que c'est le genre d'histoire qui commence par le "futur" et dont le chap 1 ne sera en fait que le début d'un long flashback enfin j'en sais rien, j'va pitêtre tout réorganiser)
3) Des trucs trop longuets ? Trop mous ?
4) Bon je dois mettre en garde aussi... je suis une vraie tête de chien en ce qui concerne "mon style". Je dis ça parce qu'un dévianteux a cherché une fois à argumenter trois plombes sur ma ponctuation et so on. Alors à propos des placements de virgules, je veux bien, mais dans la longueur des phrases en elle même, dans la syntaxe ou le vocabulaire, j'estime que c'est propre à chacun mais pour autant j'admets tout commentaire s'il est construit et me permet d'avancer (j'espère que vous voyez où je veux en venir).
5) Est-ce que ça donne envie d'aller plus loin dans la lecture ?
6) Ca va vous sinon ?


Citation :
Prologue - Bleu douleur.


« J’étais sûre que tu viendrais… »

D’un geste lent, la jeune femme déploya son bras afin de jeter sa cigarette à peine entamée sur le sol de pierres froides. Ses lèvres se plissèrent avant d’élargir un sourire d’écarlate. La blancheur de ses dents tranchait avec l’environnement lugubre où elle et l’homme se tenaient. Elle semblait sûre d’elle, pleine d’une vigueur pourtant fausse. Les jambes étendues sur un divan nu et aux couleurs passées par les âges, elle contemplait de ses yeux d’opale le sinistre interlocuteur. Il était froid comme la glace. Les deux billes bleues de son visage ombragé dévisageaient la jeune brune. Evidemment qu’il était venu, et ce serait sûrement elle qui le regretterait mais de ça, elle devait en avoir pleine conscience.
Après un léger silence, dévisageant toujours la femme dont les jambes sans fin étaient nues, il esquissa un rictus.

« Ne le prend pas comme ça Victor… tu pourrais le regretter. Tu sais, j’ai le bras long. »

Elle parlait pour ne rien dire. L’homme osa un pas vers un coin de la pièce, il étendit son bras droit sur la partie mansardée du mur. Il caressa les vieilles pièces de bois tout en soupirant. Une haleine longue et jubilatoire. Elle parlait pour ne rien dire, pauvre petit oiseau. Tu remues les ailes, tu crois que tant d’ardeur dans des entreprises vaines t’aidera à sortir de ta cage. Si prévisible.

« Tu ne diras rien n’est-ce pas ? »

L’homme détacha finalement son regard de la muse pour le poser sur une poutre sèche. Effectivement, il ne dirait rien. C’était à elle de parler. Sa main gantée de cuir noir laissa glisser sur la poutre un doigt ferme, caressant les rides du bois doucement, tandis qu’un silence lourd s’installa. Seule la maison émettait son lot de bruits, cette symphonie infernale des bois et des pierres, ce concerto vivant dans les pièces les plus statiques de l’édifice.
La brune se redressa légèrement et fit glisser ses talons noirs sur le sol. Secouant légèrement sa longue chevelure d’ébène, elle tira sur le bas de sa veste de tailleur marine. Silencieusement, son souffle s’accélérait. Elle dévisageait à présent Victor. Recouvert d‘un duffle coat gris foncé, le colosse était fidèle à sa réputation. Calme, capable d’attendre des heures dans l’attente d’une information qu’il était venu chercher. Personne ne savait comment il allait réagir; il pouvait aussi bien vous briser la nuque après un quart d’heure de fausses négociations que vous laisser vous immerger dans un silence aux minutes incertaines.
Le seul avantage qu’Elle avait sur les autres victimes, c’était sa connaissance du personnage.
Dans les décombres de la grange, elle émit un long souffle, attirant de nouveau le regard d’acier du géant.

« Alors ça y est… je ne suis guère plus qu’une de ces victimes dont tu t’amuses à user les nerfs avant de les achever sordidement. »

Elle se leva d’un geste indolent, fit le tour du divan puis se dirigea d’un pas léger mais assuré vers l’homme. Ses longs doigts finis par un vermis aussi rouge que ses lèvres vinrent s’attarder sur l’épaule gauche de l’homme. Elle y appuya l’ongle de son index avant de le descendre entre les deux rocs massifs qui lui servaient d’omoplates.

« Ca ne devait pas finir comme ça… glissa-t-elle à son oreille d’une voix chaude et profonde tandis que ses fins sourcils se fronçaient.

Rapide comme l’éclair, Victor se retourna pour lui faire face. L’imposante masse de son corps semblait assez forte pour écraser sans soucis la silhouette gracile de la jeune brune.
Il lui attrapa le visage d’un geste vif et y plongea ses yeux de glace. La brutalité de sa main d’airain faisait rougir la peau de lait de sa victime. Serrant les dents, il reprit sa contenance et le visage blême qu’il arborait depuis le début de l’entrevue. Ses doigts épais vinrent libérer le visage de la demoiselle qui ne vacilla pas. C’était un peu comme une victoire de susciter une quelconque émotion de la part du colosse. Une victoire pourtant néfaste puisqu’elle ne reculait en rien le moment qui approchait à grands pas et qui verrait sûrement le dernier souffle de la femme. Elle n’en avait que faire, elle avait pris ses précautions et Il pourrait lui assener tout ce qu’il voudrait, le mépris comme la souffrance, elle savait « les choses » en lieu sûr. Cette pensée lui ragaillardit le cœur et tandis qu’elle palpa son visage endoloris par la vigueur de l’autre, elle se retourna pour marcher à l’opposé de ce dernier. Arrivée au mur opposé duquel il se tenait, elle plaqua son dos et croisa ses bras sur sa poitrine. Les empreintes que l’homme avait laissées sur ses joues légèrement charnues disparaissaient peu à peu, redonnant à la jeune femme tout l’éclat qui irradiait habituellement son visage. Une clarté pourtant ternie par les derniers évènements. Elle n’aurait jamais du prendre part à ce projet; elle le savait.

Soudainement, la voix de marbre cassée de l’homme retentit. Rocailleuse et profonde, elle emplie l’immensité de la salle nue d’un timbre d’acier, sans émotion.

« Nous savons l’un comme l’autre ce qui est sur le point de ce passer dans cette pièce… Tu as raison Carmen, tu n’es rien plus qu’une victime…

Il laissa sa voix s’éteindre doucement et se tourna de façon à toiser le regard de son interlocutrice. Elle était d’une faiblesse exquise et pourtant il savait qu’il ne l’aurait pas à l’usure. Elle n’était pas comme les autres victimes, elle le percevait différemment et lui-même se percevait différemment à travers elle. Cette impression, qui avait eu autrefois des allures chaleureuses, rassurantes, était devenue insupportable. Il avait repris ses esprits, il ne pouvait pas la laisser connaître ses failles, aussi infimes fussent les informations qu’elle détenait. La tuer là, détruire sa nuque blanche et sensuelle sur la pierre grisâtre et humide qu’ils avaient sous les pieds, c’était ça qui arriverait. Mais avant, elle lui devait quelque chose. De nouveau, son visage s’éclaira d’une lueur malsaine et un rictus vint étirer ses lèvres fines.

-Et je suis persuadé que comme une parfaite victime, ton cœur bat de plus en plus vite.

Amorçant un pas lourd en direction de sa cible, il s’engagea plus certainement vers elle jusqu’à qu’elle puisse sentir le souffle de l’homme sur son front. Il pencha sa tête vers elle, et, gardant toujours ce léger rictus, il palpa l’avant bras de la jeune femme.

-Ton souffle, ton haleine, ta peau, ton regard… oui Carmen. Tu n’es rien de plus qu’une de ces autres victimes. Tout sent la peur à travers toi. La peur et la vilénie de l’humanité. Tu as peur, tu as peur de la souffrance et de la douleur comme tous ces autres. Je n’ai même pas besoin de te regarder pour sentir la tension monter en toi.

Un rire clair sortit alors de sa gorge, un rire léger et ponctuant sa dernière phrase tandis qu’il rompait le contact physique avec elle. Il ferma les yeux et leva son visage vers le toit avant de gonfler son ample poitrine et de déverser un soupire d’allégresse.

-Puisque tu sais ce qui t’attends et que tu ne peux y échapper… pourquoi ne pas éviter de souffrir ? C’est si absurde…

Il rit de nouveau et son visage retomba en direction de celui de Carmen. La jeune femme était complètement figée. C’était vrai, elle avait peur. Elle imaginait tout ce que la cruauté du personnage qui lui faisait face pourrait trouver de plus vicieux pour lui faire du mal. Son imagination fertile lui provoqua même un haut le cœur, accentué par la main de l’homme qui vint de nouveau la toucher. Il attrapa une épaisse mèche de cheveux qu’il fit glisser entre ses doigts dans une douceur toute feinte. Victor ne connaissait pas la douceur, ce geste ne faisait que partie de sa majestueuse mise en scène pour venir à bout des nerfs de la victime. Elle eut alors un mouvement de recul et porta une main à son ventre. Elle ne faiblirait pas, elle s’était promis de garder le secret et rien n’y changerait. Si elle devait mourir, ce serait dans le silence. Elle s’y était préparée, longtemps, pendant des jours et des semaines. Hélas, la situation n’avait rien d’imaginaire. Elle était bien là, dépouillée de tout moyen de défense face à son bourreau et elle sentait chaque flot de sang irriguer ses veines à présent trop petites. Elle ferma les yeux un instant, tentant de reprendre sa contenance alors que des perles de transpiration apparaissaient sur son front et que des sueurs froides lui parcouraient le dos. Elle ne devait pas penser à tout ça, elle devait se vider l’esprit, peu importe ce qu’il adviendrait. Elle n’avait pas fait tous ces efforts pour sombrer maintenant. Après un long moment, elle exhala lentement. Sa douleur, son imagination et ses peurs quittèrent son esprit à mesure que son souffle se répandait. Elle s’était fait peur inutilement, elle le savait, et maintenant elle devait reprendre sa contenance.

« Je ne sais pas ce que tu attends de moi Victor… mais je crois que tu perds ton temps.
-Effectivement, je perds mon temps. J’aurais voulu te briser les os dès mon entrée dans cette pièce… mais tu sais très bien que je ne lâcherais pas, pas tant que tu ne m’auras pas dit où se trouve la clé.
-La clé ? Définitivement, tu te trompes sur toute la ligne mon pauvre ami…

Se glissant sur le flanc de l’homme, elle se dirigea ensuite vers le divan et attrapa un épais châle de pashmînâ couleur grenat qu’elle enroula autour de ses épaules. Victor lui faisait à présent dos, le visage face au mur qu’elle venait de quitter. Ses bras puissants étendus le long de son corps se terminaient en deux poings fermés. A quoi songeait-il ?
Il serra les dents. Il savait que tout ça ne marcherait pas, il en avait la plus profonde conviction; elle en savait trop. Un sentiment de frustration envahit son corps avant de laisser place à un mélange de lassitude et d’agacement. Il fronça ses deux épais sourcils couleur noisette puis se retourna vers elle. Amorçant un sourire, il plongea sa main droite dans sa poche.

« Très bien…

Il avait ce sentiment d’impuissance irrépressible. Il n’avait même pas envie de se salir les mains, sachant pertinemment que ça ne mènerait à rien et le temps lui manquait. L’Orbe avait eu tort en l’envoyant ici. Elle aurait du envoyer quelqu’un d’autre car bien qu’étant son meilleur agent, Victor avait fait de trop nombreuses erreurs vis-à-vis d’elle et elle détenait des informations capitales. Un esprit raisonné et pondéré aurait laissé la femme s’en sortir pour lui envoyer un autre messager mais sa fierté était plus forte. Il ne s’était jamais avoué vaincu, alors elle mourrait. Il savait que l’Orbe le punirait de venir les mains vides, mais il trouverait un autre moyen. Il ne pouvait pas la laisser s’échapper.
Tandis que le regard de Carmen se durcissait, ses pensées se dirigèrent vers son père. Il serait sûrement fier d’elle, même si elle courait droit à une fin qu’elle avait elle-même provoquée en venant dans cette lugubre grange perdue au milieu de nulle part.

-Puisque tu ne veux pas parler… soupira-t-il profondément tout en ressortant la main de sa poche.

Un objet sphérique se tenait dans la paume de sa main gantée. Carmen, tout en fronçant les sourcils, détailla l’objet. Il était doré et couvert d’inclusions aux formes diverses tandis que des petits creux dans la matière semblaient dénoter un objet creux. Elle n’avait jamais vu un tel objet et se demandait alors quel usage pourrait en avoir Victor. Il tourna la boule dans le creux de sa main et Carmen put alors discerner la présence d’une large pierre d’un bleu profond.
Le bourreau sourit devant la mine interloquée de la jeune femme.

-Je suis sûr que tu n’as jamais entendu parler de ça, Carmen. Il éclata d’un rire profond. Effectivement, tous ceux qui l’ont vu avant toi ne sont plus de ce monde. Tu verras alors que je n’étais pas fou. Hahaha ! Tu verras et tu souffriras. Normalement, tu sens déjà quelque chose. N’est-ce pas ? Ce petit picotement dans tes jambes…

La brune fronça les sourcils. D’un geste irrépressible, elle passa sa main de velours sur le bas de sa cuisse droite. Elle sentait effectivement un léger fourmillement lui envahir les membres. Tout naturellement, elle tapa du pied plusieurs fois afin de vérifier si il ne s’agissait pas de simples fourmis dans les jambes. Son statisme aurait aussi aisément pu expliquer ce phénomène et sa lucidité ne pouvait donner un quelconque crédit à ce que l’homme lui disait. Ce dernier gloussa de nouveau avant de reprendre tout son sérieux.

-Qu’Est-ce que tu crois ? Que ta grotesque danse te débarrassera de cette vilaine sensation ? Ce n’est que le début, mon oisillon, à mesure que la pierre se rapprochera de toi, la sensation deviendra de plus en plus désagréable. Une douleur incontrôlable grandira peu à peu dans ta chair. Oh, oui. J’y tiens. Cette douleur croissante Carmen, prend note dès à présent de cette douleur croissante parce que quand tu prieras intérieurement la douleur de s’arrêter, quand tu souhaiteras qu’elle diminue ne serait-ce qu’infiniment, rappelle toi qu’elle ne fera que croître. C’est génial n’est-ce pas ? Et le spectacle n’en est que plus réjouissant. Tandis que l’étau grandira en toi, je te regarderais mourir et essouffler peu à peu tes dernières énergies. Le plus merveilleux dans tout ça, c’est que ce qui ne durera pour moi qu’une petite demi-heure sera le temps d’une éternité pour ton petit corps fragile.

La flamme du regard de la jeune femme tressaillait. Même si elle avait du mal à croire à ces histoires, les questions ne cessaient de la parcourir tandis que les frissons dans ses jambes étaient bien réels et se répandaient en elle. Alors qu’il amorça en pas en sa direction puis resta fixe, les chatouillements se déversaient jusqu’au bout de ses longs doigts. La sensation n’était pas douloureuse mais très désagréable, elle venait lui courir sur l’os du crâne et dans les tempes dans une danse frénétique qui ne se laissait aucun répit.

-Pourquoi… pourquoi tu ne sens rien ?

Les lèvres pincées de Victor s’étirèrent en un large sourire, de nouveau. Il tourna à nouveau la boule dans sa main pour que la pierre couleur lapis-lazuli vienne lui faire face. Au même moment, la sensation dans le corps de Carmen s’était adoucie. C’était donc ça, c’était la pierre qui provoquait cette sensation… Se mordant la lèvre, le regard interrogateur, la jeune femme resta silencieuse, attendant que son adversaire daigne lui répondre.

-Je ressens quelque chose… mais c’est à des années lumière de ce que tu pourras endurer. Je suis déjà immunisé.
-Immunisé ? murmura la brune pour elle-même.

Le sourire de l’homme s’était complètement effacé à présent. Le bleu pâle de ses yeux contemplait le tortionnaire minéral dans une indifférence des plus froides. Il n’entendit pas la femme murmurer mais il devinait sa question. Tout ça remontait à longtemps maintenant mais le temps n’était pas au sentimental. Brusquement, ses yeux se reposèrent sur sa victime et dans un geste d’une lenteur toute calculée, il retourna la pierre en direction de la jeune femme qui sentit de nouveau les grésillements dans sa chair.
Instinctivement, elle passa sa main sur sa nuque. C’était à cet endroit que la sensation était la plus déplaisante. Elle la frotta vigoureusement avant de se frictionner les bras, créant autant de vaguelettes de sensation puis soudain son absurdité lui fit face. Si le mécanisme était tel qu’il semblait l’être, elle n’avait qu’à s’éloigner de la pierre pour y échapper… et bien qu’elle savait que l’idée n’était provisoire, elle recula de deux pas pour vérifier son hypothèse. Sans s’effacer complètement, la salsa de frissons se transforma en une lente valse à trois temps et leur vigueur s’étouffa aussi. Fronçant de nouveaux les sourcils, elle attendait une réaction de l’homme qui ne fit pourtant rien.
Elle recula de nouveau et jeta un bref coup d’œil en direction des escaliers défoncés qui menaient au dehors. Alors qu’elle s’apprêtait, par instinct de survie, à s’élancer dans les marches, l’homme se mit à rire à gorge déployée.

-Carmen, Carmen, Carmen, tu m’attends là dans cette cabane sordide et tu essais ensuite de me fausser compagnie ? A quoi donc peux tu bien joueur ? Tu sais très bien, au fond de toi, que tu ne m’échappera pas.

Comme il le faisait depuis le début, l’homme passa du rire à l’indolence. Son visage se figea de nouveau tandis qu’il se dirigea plus franchement vers la demoiselle. Il s’arrêta dans sa marche au moment où elle s’effondra sur le sol dans un gémissement de douleur mêlée de surprise. Appuyée sur la roche humide et froide et s‘étant blessée dans la chute, elle pouvait voir un trait de sang couler le long de son mollet. La sensation s’était amplifiée et elle sentait à présent chacun des os de son corps. Ses nerfs ardents véhiculaient un amalgame de douleurs et autres sensations diverses dans chaque parcelle de ses chairs. Les extrémités que formaient ses mains et ses pieds donnaient l’impression de recevoir des charges d’électricité continues alors que ses tempes brûlaient de douleur. Elle ne sentait que la douleur et avait totalement oublié sa présence physique. Les yeux fermés, elle poussait des gémissements gutturaux tandis que des larmes coulaient le long de ses joues.
Le bourreau fit alors un léger pas de plus devant la scène. Excité par le requiem de pleurs et de souffrances qui s’offrait à lui, il ferma les yeux. Il ressentait une frénétique envie lui battre les sangs, l’envie de saisir cette souffrance, de la renforcer.
Carmen quant à elle souffrait de plus en plus. Elle sentait ses ongles se déchirer et des épines lui pénétrer le crâne. Son cœur battait à présent anormalement vite et fort et son souffle s’était fait de plus en plus saccadé. Elle ne parvenait même plus à émettre un son, spectatrice silencieuse des fléaux qui s’insinuaient dans son corps. Elle vivait chaque seconde comme on pourrait vivre une vie, longue, pleine d’espoir et de déception. Quiconque entrerait dans la pièce verrait le corps d’une femme posé là, recroquevillé sur le sol, intacte. Sa beauté était toujours la même, son pâle visage encadré par de longues mèches de jais mais c’était à présent une expression d’horreur qu’elle arborait. Chacun de ses membres recevait une salve de coups de masse, lui donnant l’impression d’être totalement broyée. Elle n’entendait plus rien, la cascade féroce de son sang sur ses tempes l’assourdissait complètement.

S’extasiant devant la douleur de sa victime, Victor osa un pas de plus.


Evidemment, je comprends si vous lisez po... ça prend du temps et c plus dur à critiquer qu'un dessin ou une photo. (parce que ça peut prendre du temps) mais comme j'vous dis braves gens : Si l'coeur vous en dit !


Dernière édition par zeckl le Dim 31 Jan 2010 - 17:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: WIPOUNET [thegreencat/zeckl]   WIPOUNET [thegreencat/zeckl] EmptyDim 31 Jan 2010 - 16:58

Moi je t'ai déjà diiiiiiiiiiiit
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MessageSujet: Re: WIPOUNET [thegreencat/zeckl]   WIPOUNET [thegreencat/zeckl] EmptyDim 31 Jan 2010 - 17:01

Ouiiiiiiiiiiiii !!! <3
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MessageSujet: Re: WIPOUNET [thegreencat/zeckl]   WIPOUNET [thegreencat/zeckl] EmptyMar 17 Aoû 2010 - 21:45

Mouais j'sais pas trop.... j'ai voulu tenter un nouveau truc, pour changer....

Aimerais des avis. Et qui mieux (que Renault pour entretenir votre Renault ?) que vous pour ça ?


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MessageSujet: Re: WIPOUNET [thegreencat/zeckl]   WIPOUNET [thegreencat/zeckl] EmptyMar 17 Aoû 2010 - 21:49

L'idée est très bonne mais la photo est trop sombre...
(René, mécanicien chez Renault Minute)
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MessageSujet: Re: WIPOUNET [thegreencat/zeckl]   WIPOUNET [thegreencat/zeckl] EmptyMar 17 Aoû 2010 - 21:53

Moi j'aime bien le principe, l'idée je veux dire, le découpage comme ça, c'est original (oui, je saiiiiiiiiis, ça dois exister un peu partout, mais bon, j'm'en care)

La texture aussi j'aime bien, ça apporte un plus à la photo.
En ce qui concerne la photo justement, étrangement je suis pas fan de la fleur mais j'aime bien ce blanc qui mets en valeur les teintes d' 'arrière-plan', l'ombre en bas et le rouge à gauche, juste au dessus de la fleur, que je trouve sublime.
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MessageSujet: Re: WIPOUNET [thegreencat/zeckl]   WIPOUNET [thegreencat/zeckl] EmptyMar 17 Aoû 2010 - 21:55

Ok ! Merci mon brave René. Mais du coup, j'garde le fait que ça soit sombre en bas (et que du coup ça fasse dégradé avec le fond) où faut que tout soit plus éclairé ? Passque bon, la photo de base est sombre, hein... mais j'adhère, c'est assez sombre.... juste au niveau du dégradé.... j'le garde ? J'en fais des copeaux ou je le donne à manger à mon lama ? (non j'me répète po du tout)

Coin coin !


DIM : j'vois c'que tu veux dire, c'est justement ce qui m'a plu dans cette photo... = D
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MessageSujet: Re: WIPOUNET [thegreencat/zeckl]   WIPOUNET [thegreencat/zeckl] EmptyMar 17 Aoû 2010 - 21:58

Moi je la trouve pô trop sombre
Comme dis plus haut, juste bien, tant l'ombre du bas que les teintes du 'haut'
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MessageSujet: Re: WIPOUNET [thegreencat/zeckl]   WIPOUNET [thegreencat/zeckl] EmptyMar 17 Aoû 2010 - 21:59

Moi je dis comme eux, à ceci près que je n'ai pas remarqué au premier coup d'oeil que c'était une fleur.
Les seules choses qui me gênent sont :
- le flou trop prononcé
- les espaces noirs verticaux de largueur différente
- l'espace noir horizontal en bas trop important
- les inscriptions en bas à droite qui me paraissent inutiles
- la texture qui se répète trop à l'identique
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MessageSujet: Re: WIPOUNET [thegreencat/zeckl]   WIPOUNET [thegreencat/zeckl] EmptyMar 17 Aoû 2010 - 22:07

Aïe, tout en fait.

Le flou j'y changerais rien hélas, c'est la mise au point de mon appareil qui en a fait ainsi et je recapterais pas d'aussi belles couleurs à moins d'aller en Corse là.
Pour les espaces noirs verticaux, merci de la suggestion puisque j'avais hésité.
Pour l'espace 'trop grand' du bas, il est pourtant plus petit qu'en haut, mais l'ombre fait peut-être qu'on dirait le contraire.
Pour les inscriptions, je note aussi, bien que sans ça ça rendrait trop linéaire à mon goût.... et c'est pas ce que je recherche. Quant à tout noir ça rendrait trop lourd non ?
La texture, je prends note aussi, même si je l'ai pas répété (c'est un très très gros brush, un coup a suffit pour couvrir l'ensemble), je vais voir si j'ai mieux ! : )

Merchoui bien pour la critique.
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MessageSujet: Re: WIPOUNET [thegreencat/zeckl]   WIPOUNET [thegreencat/zeckl] EmptyMar 17 Aoû 2010 - 22:15

Mince alors, je dois avoir un problème avec mon ordi alors ; je vois du noir sur presque 7cm en partant du bas, disons 3 ou 4cm au dessus de l'inscription. 'fin je vois pas la limite basse des images. Mais je suis daltonien, j'ai du mal avec les nuances, si la différence est légère je vois pas. La faute aux chromosomes que m'a transmis maman.

Mais en tout cas j'aime bien le concept. Je sais que c'est pas hyper valorisant ce que je vais dire, mais c'est un truc que j'aime bien, donc c'est une sorte de compliment... ; on dirait une toile que pourrait vendre IKEA.
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MessageSujet: Re: WIPOUNET [thegreencat/zeckl]   WIPOUNET [thegreencat/zeckl] EmptyMer 18 Aoû 2010 - 11:32

Plop, moi j'suis d'accord avec le panda, c'est peut-être un peu trop sombre sur le bas, ça fait comme une bande noire horizontale, mais j'ai remarqué que mon écran avait tendance à assombrir tout, donc il est possible que je ne vois pas certaines nuances, ça n'aide pas, forcément.
Néanmoins, les couleurs d'arrière plan, je les vois bien, et je les trouve vraiment jolies.
Bref, l'idée est bonne et je te dis: pouce en l'air. WIPOUNET [thegreencat/zeckl] Number10
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MessageSujet: Re: WIPOUNET [thegreencat/zeckl]   WIPOUNET [thegreencat/zeckl] EmptyMer 18 Aoû 2010 - 11:52

A moi !

Je rejoins pas mal le cousin. Le découpage déstructuré est pas inintéressant. Le rouge de fond est chouette. Et le trio noir/rouge/blanc est le meilleur schéma de couleur au monde. Bref y a de l'idée.

Mais y a aussi pas mal de défauts (à mes yeux) :
La fleur est trop terne. Ton fond est sombre, si on veut un minimum de contraste et un truc un tant soit peu lisible, faut éclaircir cette fleur. Elle est blanche... alors mets nous donc du blanc (ou au moins un truc approchant).
Les bandes noires verticales de largeur différente n'apportent rien. Je dirais même que ça perturbe l'œil. Perso j'homogénéiserais tout ça. La bande du haut aussi, tant qu'on y est.
Le carré noir à droite avec le texte... mouais, bof. Moi j'enlève aussi.
En effet, en bas on a une sacré masse noire due au fond plus la bande noire. Là j'avoue que j'ai pas forcément de solution. Peut-être dés-assombrir légèrement le fond en jouant sur les niveaux.


Et tant que je suis là, j'ai commencé à lire ton texte. Je sais bien qu'il date - et que j'ai pas fini de le lire -, mais j'ai quand même deux remarques qui serviront éventuellement pour d'autres textes :
- tu fais plusieurs fois une faute de temps après "tandis que". Par exemple ici "cette pensée lui ragaillardit le cœur et tandis qu’elle palpa son visage". Il faut mettre un imparfait et non un passé simple, car il y a ici une notion de durée (alors que le passé simple signifie un fait "instantané").
- il y a quelques répétitions. Je sais que c'est un fléau, je suis un spécialiste de ça T,T . Mais ça alourdit la lecture, faut pas hésiter à les chasser et les éradiquer.

Après, c'est un ressenti à froid, en première lecture, hein. Par contre, ça se lit assez bien, en dehors d'une phrase qui est atroce (je crois que tu changes de sujet d'un seul coup ou un truc du genre) mais que là tout de suite je ne retrouve plus. *confus*
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MessageSujet: Re: WIPOUNET [thegreencat/zeckl]   WIPOUNET [thegreencat/zeckl] EmptyDim 26 Déc 2010 - 19:45

zeckl à force que tu te donne la peine de commenter mes travaux, je me suis dis qu'il serait bienvenue de faire un petit tour par chez toi ^^.
Pour la photos je suis d'accord avec Mister Panda, y'a des réajustements à faire. Mais je serais curieuse de voir si tu en as d'autres.
En ce qui concerne le texte... Grahou, j'ai été littéralement aspirée par les lignes!!! Je ne suis pas capable comme Jacob de faire une analyse détaillée, mais je n'ai pas noté de répétitions qui aient heurté ma lecture. Je veux dire, s'il y en a eu, elles ne m'ont pas dérangés. Bon pour résumer, je vois que c'est un texte relativement vieux, et je ne sais pas si tu avais l'intention de le finir, ou même si tu l'as déjà fini, mais il me faut absolument la suite. J'aime beaucoup, bravo.
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