Chacun son interprétation

Sucre, je te l'ai déjà dit et je te le répete cette fois sur le forum, j'aime bien ton texte. je trouve que tu as de l'aisance avec les mots, c'est plutot pas mal mené jusqu'a la chute, tu nous entraines assez facilement dans ton univers.

Adi, j'ai rigolé comme une baleine en voyant ta fausse pub ! "tarif interressant" mais pour qui ? pour le pigeon ou pour elle ? mou ah ha !

mdr j'devrais en faire plus souvent de ces blagues à 2 balles, ça fait du bien à tout le monde on dirait !

je suis pour plus de blagues à deux balles sur le forum de deviant art et sur deviant art tout court ! 

Avec une motivation définitivement entamée (comment ça, j'ai pas le droit de le dire...).
Voici peut-être ma dernière participation... (Au moins j'y ai participé, même si c'est vrai que le nombre de participants, cette fois-ci, a été élevé.)

Spoiler:

mou ah ah ! j'adooooore ! c'est très drole IFTT et c'est plutot bien fait.le coup du mec incrusté dans le mur il fallait y penser.

Wep pareil !
Pti cachotier, toi aussi tu dessines !

Le dessin c'est une maladie familiale...

alors voilà ma petite participation à cette colaboration !

Spoiler:

IFTT : Bien trouvé! J'ai trouvé ça bien drôle ^^


Daisy : Certains passages sont très touchants! Tu emploies des mots justes, tes images sont belles et j'aime beaucoup la phrase "c'est une fois décédé que l'immortalité s'effleure." Ça fait un peu changement des "morts, point final".
Par contre, n'oublies pas... "chair"...

merci Elfiane ! la mort est non une fin mais un renouveau, il suffit de regarder la signification de la carte de tarot numéro 13. (comment je me la pète grave !) j'ai pas oublié "chair" ! petite blague personnelle mademoiselle hi hi hi ! 

Et à l'extrème limite voilà ma participation. Ouf.

J'ai beaucoup aimé vos participations à tous. Ca fait plaisir d'en voir autant, aussi.

La sonnerie stridente du téléphone retentit une bonne dizaine de fois dans la pièce obscure avant que le voyant rouge du répondeur ne finisse par s’allumer.
« *** Biiiiiiiiiiiiiip*** Bonjour, vous êtes bien sur le répondeur de Glitter Alpha. Je ne suis pas là pour le moment, merci de laisser un message. »
« Madame Alpha ? C’est moi, Tom », la voix était saturée d’angoisse, même à travers le filtre de la bande magnétique. « Madame Alpha, rappelez-moi dès que vous revenez, c’est urgent ».
Depuis son fauteuil, Glitter lança un regard lourd au répondeur, comme si la seule pression de ses yeux allait le désactiver. Puis, alors que l’enregistrement se coupait sur une dernière supplique, elle reporta son attention sur la fenêtre.
De l’autre côté du verre, les lumières de Oncupponatime scintillaient, dans toute leur splendeur crasseuse. Elles clignotaient, vulgaires, d’un bout à l’autre de la ville, recouvertes de plastiques aux couleurs criardes pour attirer le chaland.
« Aucune dignité », soupira Glitter, avant de s’octroyer une nouvelle gorgée de whiskey.
Elle avait toujours détesté les éclairages électriques. De pâles reflets d’étoiles soumis aux bons vouloirs des habitants, voilà ce qu’ils étaient. Des copies. Des perversions.
Le téléphone se remit à sonner alors qu’elle formulait cette idée. De nouveau, elle laissa s’égrener les sonneries jusqu’à ce que le répondeur prenne le relai. Ce n’était que le dixième appel depuis le début de la soirée, après tout. Glitter ramena ses pieds sur le fauteuil et enserra ses jambes d’une main. Ses mollets étaient froids et raides.
Une lampée supplémentaire fit passer son frisson. Et une pilule. Elle en avait déjà avalé trente jusque là, mais elle ne se sentait pas encore somnolente. Le chimiste qui les lui avait vendues lui avait bien dit qu’il ne pouvait pas garantir la quantité nécessaire pour une étoile. Les humains, les gnomes, les nains, et même les elfes, il en avait l’habitude « Mais comprenez mademoiselle, avait-il dit avec un petit ricanement gras, des comme vous je n’en ai jamais disséqué encore ».
Glitter avait murmuré quelque chose qui ressemblait à un remerciement et filé en vitesse. Une fois chez elle, elle avait trouvé un petit papier, plié sous le carton de l’emballage. Dessus, le chimiste avait marqué « Ne l’utilisez pas. La vie vous réserve encore plein de bonnes choses ». L’étoile avait froissé le mot et l’avait jeté dans un coin. Puis elle avait avalé cinq comprimés d’un coup et était allé s’affaler sur le fauteuil, maudissant le chimiste. Que pouvait-il savoir de sa vie ? De ses souffrances ? Que pouvait-il bien conseiller à une bonne étoile qui avait cessé de croire en elle-même ? Un nouveau cachet et une nouvelle rasade de whiskey. Voilà tout ce qu’il restait à Glitter. Une promesse d’oubli. Loin des imbéciles qui la dérangeaient sans cesse, priant pour un futur meilleur qu’elle était incapable d’offrir et qu’ils étaient trop lâches pour saisir eux-mêmes.
Eh bien c’était son tour d’être lâche. Elle en avait assez. D’un geste vif, elle envoya les derniers cachets dans sa bouche, et fit passer le tout avec ce qu’il restait de whiskey. La bouteille vide s’en alla rouler sur le sol.

Dans la pièce un peu plus obscure, le téléphone recommença à sonner dans le vide.

wouah ! excellent Parchemin ! j'aime beaucoup l'idée d'une étoile déprimée ^^

Ton texte est super, aussi ! Très triste par contre (et "lui fit s'arracher les poumons" par contre ^^).

Mais mince je suis fière d'y être arrivée à temps

merci pour la faute !

Dans deux heures, j'annoncerais la nouvelle expression à interpréter !
(pas de choix, car personne ne s'est manifesté pour connaitre les nouvelles expressions)

Vous trépignez d'impatience n'est-ce pas ? Patience...

Merci IFTT ! (depuis cette aprem je pigne sur l'air du "Haaaaan j'ai oublié de mettre les propositions en liiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiigne hier")

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