Dans l'allemagne sortant du nazisme, la peinture devait s'affirmer à nouveau
En 1981, un critique d'art présentait ainsi le problème allemand: "L'art allemand pouvait il connaitre une continuité comparable à l'art français? Comment renouer les fils rompus par le nazisme? A quoi se rattacher au bloc de l'est ou à l'europe?" Refus de s'insérer dans un monde européen bouffer par la culture US.
Parler de l'histoire allemande.
Génération d'artiste qui ont essayé de construire une démarch spécifiquement allemande "rebelle" refus de l'égémonie européeen (pop, conceptuel).
Les premières oeuvres de Baselitz remontent au début des années 60, référence à l'histoire et identité allemande comme condition qui doit rendre possible une position et une production artistique.
En 81: "Tout ce que j'ai fait jusqu'en 68 c'était des provocations"
A partir de 65: Baselitz peint d'une matière très expressive, des personnages anguleux, disproportionés. Ils manifestent "la révolte contre l'harmonie et la peinture abstraite dominante."
Il va vers de plus en plus de brutalité: fin 60: chiens coupés en deux ("Deux bucherons de Meissen"), dans les couleurs, les contrastes, les motifs sont déchirés, lse figures déchiquetées; il établit un univers de violence qui "devait combatre le refoulement de l'histoire dramatique récente".
A partir de 69 il affirme vouloir pratiquer la peinture uniquement pour la peinture.
Il va nier le contenu de la peinture, mais sans changer de style.
Il va radicaliser ses peintures en renversant ses tableaux.
Il déclare que l'objet n'exprime rien, que la peinture est autonome, qu'il fallait prendre des motifs traditionnels (nature morte, portrait etc) et les peindre à l'envers. "C'est le meilleur moyen de vider de son contenu ce que l'on peint". "Il n'existe aucune interprétation littéraire possible avec cette méthode"
Il déclare qu'il n'a rien à voir avec l'expressioniste, "Ce n'est pas expressioniste, c'est allemand!"
(c'est bien, c'est beau, c'est bosh)