Chacun son interprétation: Résumé des participations

Invité

Ce topic regroupe les participations à la collab "Chacun son interprétation".
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Les expressions données jusqu'ici:
1 - "Élever à la spartiate"
2 - "Franchir le mur du son"
3 - "Être pressé"
4 - "Garder la tête froide"
5 - "Avoir un balai dans le cul"
6 - "Avoir la tête dans les nuages"
7 - "La nuit tombe"
8 - "Prendre son pied"
9 - "Avoir le feu au cul"
10 - "Rouler sur l'or"
11 - "Marcher sur des oeufs"
12 - "Le Père Noël est une ordure"
13- "Un de perdu, dix de retrouvés"
14- "Etre aussi rapide que l'éclair"
15- "Décrocher la lune"
16- "Avoir une faim de loup"
17- "A fleur de peau
18- "Jamais deux sans trois"
19- "Noyé dans un verre d'eau
20- "Faire feu de tout bois"
21- "Avoir le cafard"
22- "Nu comme un ver"
23- "Etre un chaud lapin"/"Etre à poil"
24- "Manger les pissenlits par la racine"
25- "Pendu à ses lèvres"

Invité

Élever à la Spartiate.

Karishak:

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IFTT:

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Malk Zern:

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Meuh:

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Parchemin:

Spoiler:

Invité

Franchir le mur du son

Karishak:

Spoiler:

IFTT:

Spoiler:

Steelcity:

Spoiler:

Spoiler:

Invité

Etre préssé

Karishak:

Kiky:

Chacun son interprétation: Résumé des participations Rabbit

Apesanteur:

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IFTT:

Spoiler:

DIM:

Spoiler:

Steelcity:

Spoiler:

Fred:

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Parchemin:

Spoiler:

Invité

Garder la tête froide

IFTT:

Spoiler:

Nine:

Spoiler:

Pins:

Spoiler:

Quelqun:

Spoiler:

Steelcity:

Spoiler:

Karishak:

Invité

Avoir un balai dans le cul

Pins:

Spoiler:

Nine:

Spoiler:

Jacob:

Spoiler:

Apesanteur:

Spoiler:

Parchemin:

Spoiler:

Invité

Avoir la tête dans les nuages

IFTT:

Spoiler:

Parchemin:

Spoiler:

Steelcity:

Spoiler:

Ap'

Spoiler:

Invité

La nuit tombe

Makiling:

Spoiler:

Steelcity:

Spoiler:

Parchemin:

Spoiler:

Alaïs:

Spoiler:

IFTT:

Spoiler:

Dernière édition par IFTT le Jeu 12 Nov 2009 - 22:06, édité 1 fois

Prendre son pied

Spoiler:

Citation :: La marmite bouillonnait. Les odeurs qui s’en dégageaient annonçaient un véritable délice à venir. Un peu d’oignons, une pointe de persil. De la coriandre, mais pas trop. Du gingembre frais, aussi, Arin en était sûre. Juste un tout petit peu de gingembre frais pour relever le goût. Essayant de cacher la bave qui lui montait aux lèvres, elle baissa les yeux vers son assiette où trônait une souris à l’allure dépressive. Avec un petit sourire en coin, Maman se pencha vers elle, tenant à la main une louche fumante et remplie à ras bord.
« Allons, ma chérie, pourquoi tu ne laisses pas ton régime pour ce soir ? Prends juste son pied. Du pied de missionnaire, ce n’est pas gras. Et puis tu adores ronger les ongles ».

Alaïs

Spoiler:

Citation :: Sentir la peau chaude sous ses doigts.
Respirer, lentement, maîtriser sa respiration.
Oublier la douleur, ne penser qu'au plaisir.
Plaisir de La regarder prendre des positions toujours plus extravagantes, sensuelle ainsi posée au centre des yeux avides, des corps tordus qui s'entremêlent.

Elle se redresse enfin, s'approche d'une démarche chaloupée, souple, elle s'accroupit face à moi, confiante. Pose une main sur ma jambe, pour me guider et...."CRAC!"

Foutu cours de yoga. Je savais bien que j'étais pas assez souple pour prendre ce fichu pied !

Apensanteur

Spoiler:

IFTT

Spoiler:

DIM

Spoiler:

Steelcity

Spoiler:

Invité

Avoir le feu au cul

Apesanteur

Spoiler:

Parchemin

Spoiler:

Citation :: Or
donc, après avoir tenté de voler les gouttes de rosée pour que jusqu’à
la lune elles m’attirent, je fus contraint de repenser mes plans. Il
était manifeste que, quelle que soit l’attraction exercée par l’astre
nocturne sur ces frêles soupirs de la nuit, jamais elles ne pourraient
soulever le poids de ma personne jusqu’à ma blanche aimée.

Aussi,
changeant du tout au tout mes opérations de pensée, je décidais, non
plus de me laisser attirer, mais de projeter ma personne, par une belle
nuit étoilée, suivant les principes bien connus de la combustion. Dans
un crapaud de bois que j’avais préalablement construit, je délimitais
quatre compartiments, déposant dans le plus haut tout objet nécessaire
à la survie d’un vrai gentilhomme savant, tel qu’une boussole, un
aréomètre, et bien d’autres instruments destinés à me permettre de
percer les mystères du sol sélénin. Dans les trois parties inférieures,
j’entreposais poudre de chine et explosifs pour assurer ma propulsion.

Par
une belle nuit étoilée, la tête de mon crapaud dressée vers le
firmament, je déclenchais le mécanisme qui allait successivement faire
exploser les charges, me propulsant ainsi à travers l’éther. La
première déflagration me précipita au dessus des villes et villages de
ma douce France, tandis que la partie inférieure de mon édifice se
vaporisait en une traine de féérie. La deuxième s’amorça avant que le
crapaud ne redescende, et m’offrit une superbe vue de ce vieux
continent qu’est l’Europe, alors que mon second compartiment chutait,
lui, en direction des terres de Suède.

Il était trop tard pour
faire marche arrière, la troisième charge explosa, me propulsant à
égale distance entre cette bonne vielle terre toute parée de bleue, et
ma chère lune d’une blancheur de lait. Les forces de gravité exercées à
puissance égale par les deux astres stoppèrent alors mon esquif. Le
troisième compartiment, fragilisé par les précédentes explosions,
amorça alors son retour vers la terre, tandis que ma capsule restait
suspendue dans l’espace,prisonnière des impulsions contraires.

J’aurais
pu demeurer ainsi immobile, coincé entre celle que je n’avais que trop
parcourue et celle que je voulais tant connaître, mais la prudence
était ma compagne depuis mes dernières aventures. Sous mon siège, une
quatrième charge que j’avais habilement dissimulée dans un coussin de
soie se déclencha, me propulsant sur la surface de ma belle amie.
L’atterrissage eût raison de ce qu’il restait de mon vaisseau céleste,
ainsi que de mes instruments. Et c’est ainsi que j’arrivais sur ma lune
bien aimée, ma chemise arrachée, l’étendue devant moi éclairée par le
feu que la charge, sur mon fond de culotte, avait allumé.

Alucardledemon

Spoiler:

IFTT

Spoiler:

Dernière édition par IFTT le Jeu 12 Nov 2009 - 22:07, édité 1 fois

Rouler sur l'or

Parchemin

Spoiler:

Citation :: Incompréhension

-Mais c’est quoi ça, putain ?

- Ben, ce que tu m’as demandé, chef. T’as dis, je cite : « Je veux que si un chariot passe sur cette route, il donne l’impression de rouleur sur Laure jusqu'à l'horizon ». Pas vrai ? Ben j’ai dû faire trois comtés, mais au final, j’en ai trouvé cent cinquante deux. Je suis pas génial ? Bon, y’en a pas exactement assez pour aller jusqu’à l’horizon comme c'était prévu, il faudra truquer un peu à la post-production, OK. Et j’ai dû prendre quelques Laura pour compléter. Mais dans le tas, personne n’y verra que du feu, surtout si elles sont allongées. Et puis, sans vouloir te vexer, c'était bête de penser qu\'une seule Laure pouvait aller jusqu'à l'horizon.
- Tu sais quoi ? Laisses tomber, on va la faire en briques jaunes, cette route.

Et Mythologie.

(je suis fatiguée, mon lit, me voilà)

« SOS Divinité Assurances j’écooooûte ? Ouiiii…. Ouiiii. Je comprends bien, monsieur, vous avez un problème de char, d’accord. Votre Numéro Divin s’il vous plaît ? Vous ne l’avez pas sur vous vous n’êtes pas chez vous sinon vous n’auriez pas besoin de nous appeler, certes. Ce qui ne vous empêche pas de rester courtois, merci, sinon je coupe la communication télépathique et vous verrez avec les répondeurs cerbérophoniques, non mais...
Bien. Votre nom ? Vulcain ? Ca s’écrit ? Avec un V ou avec un W ? Non monsieur je ne sais pas on fait la mythologie nordique aussi, vous savez, ils ont de ces orthographes, vous seriez surpris. Quoi ? Oui, donc, que vouliez-vous savoir sur votre assurance Monsieur ? Non monsieur, ce n’est pas couvert. Oui monsieur, j’en suis sur. Seulement les dégâts au véhicule, monsieur. Les réparations de la route ne sont en aucun cas prises en compte par l’assurance. En même temps monsieur, si je puis me permettre, c’est un peu bête de votre part d’aller vous balader sur les routes d’or du jardin des Hespérides dans un char enflammé, sauf votre respect, bien sûr…
Non mais il a raccroché ! Vraiment, ces divinités de seconde zone ».

Mateo52

Spoiler:

Citation :: Vous êtes sur un marché et un homme rameute les foules avant de vous compter son histoire.

Mesdames et Messieurs, venez, approchez-vous. Je vais vous raconter une histoire. Celle de L'homme qui roule sur L'OR!
Cette histoire ce déroule quelque part dans un pays lointain. Un homme d'Afrique, vieux, sage et bourru par son travail, vie d'une vie que le monde lui envie. Mais qui est il me demanderez-vous! et pourquoi l'envier? Car il vie dans un pays pauvre, un village pauvre...sauf que cet homme, et je vous le dis en secret, cet homme roule sur l'or... Oh non Messieurs-Dames..Non il n'est pas riche...Non il ne mange pas tous les jours à sa faim. Mais il roule sur L'or!...Non plus Madame, son sol est pauvre et ne donne que du café. Pas une once de ce précirux minerais ne peut y êter trouvé. Cependant, il roule sur L'or...Messieurs-Dames, son Or vous le connaissez tous... il vous réveil le matin...Noir...sucré, ou non... De la marque "Maison du café". oui Madame, " L'or, De Maison Du Café ". Pour cet homme, c'est son Or. Et tous les jours que Dieu lui donne, sur la route, pour le moudre. Il roule dessus. Oui Mesdames et Messieurs. Il roule sur les grains de café, celui la même qui donnera, votre Or de café. Cet histoire est réélle, n'en doutez pas un instant. Maintenant vous savez que l'on peut vivre dans la misère mais rouler sur l'Or. Et ce pauvre homme n'est pas seul. Les compagnies ce font de L'or sur leur Dos...Pensez y avant d'acheter son café. Voulez vous qu'il continu à être pauvre et exploité? biensur que non! vous voulez l'aider! ici vous sont proposé des proposés des produits qui vous offrent la possibilité de les aider, lui et les autres.Pensez éthiquement, achetez des produits du commerce équitable!.

IFTT

Spoiler:

Dernière édition par IFTT le Jeu 12 Nov 2009 - 22:09, édité 1 fois

Marcher sur des oeufs

K!

Spoiler:

Arno

Spoiler:

Parchemin

Spoiler:

Citation :: http://www.deezer.com/track/274001

Le soleil commençait déjà à rougeoyer, enflammant la poussière en suspension dans l’atmosphère moite. Marshall pouvait voir les premiers rayons orangés se refléter dans le miroir crasseux installé derrière le comptoir du bar. Les quelques clients du saloon étaient tous accoudés au bar et éclusaient leurs verres en silence. De temps en temps, ils jetaient un regard en biais vers Marshall, mais baissaient les yeux dès qu’ils se rendaient compte que ses pupilles étrécies les fixaient dans le reflet de la glace. Foutus gamins. Pas un qui ait assez de cran pour le zieuter en face, elle était belle la relève ! Marshall se servit un autre verre, à la santé du futur. Et puis un autre, parce que ça fait du bien. Et plus le niveau de la bouteille baissait, plus il se disait qu'il avait eu raison. Merde, quoi. Ce coyote de Stetson bougeait ses clôtures, et il avait rien le droit de dire, peut-être ? Quand il était venu gueuler au lynchage sur la place, à l’ancienne, quoi, le petit jeunot que la ville leur avait envoyé comme shérif, il lui avait dit : « M. Wallace, voyons, il faut de la délicatesse ». Quel foutu trou du cul, celui-là ! C'était un peu sa faute à lui aussi, d'ailleurs. Il aurait pas dû rajouter « M. Stetson est quelqu'un d'honorable, dans cette histoire nous marchons sur des oeufs ». Ça avait travaillé Marshall, forcément. C’était un littéral, lui, pas un littéreux comme ceux qu’ont fait l’école. Alors après une bouteille pour aider à la réflexion, il était allé voir Stetson pour vider la querelle. Et ils avaient vidé un verre ou deux avec. Sauf que bon, ils s’étaient pas mis d’accord et Marshall avait effectivement fini par marcher sur ses œufs. Plus précisément, il les avait lattés à coups de bottes.

Devant son verre vide, Marshall rigola tout seul en se rappelant la tête qu'avait fait Stetson quand il lui avait brisé les précieuses. Un beau spectacle, pour sûr. Rien que pour ça, il regrettait rien. Il retourna la bouteille pour se verser le dernier coup. Pour que la main ne tremble pas. Il se l'envoya cul sec. Puis il traversa la salle d'un pas raidi. Le fils Stetson, un sale petit con, comme son popa, mais qu'en avait dans la culotte, fallait l'avouer, lui avait dit « Au coucher du soleil ». On devait y être, peu ou prou. La bonne heure pour un duel. Les portes grincèrent, puis se turent, laissant place au silence pesant. A l’extérieur du saloon, la rue baignait dans une lumière sanglante.

Jacob

Spoiler:

Alucardledemon

Spoiler:

IFTT

Spoiler:

Steel

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Dernière édition par IFTT le Jeu 12 Nov 2009 - 22:10, édité 1 fois

Le Père Noël est une ordure

Parchemin

Spoiler:

Citation :: Version rigolote :

Cher Père-Noël,

Sache, déjà, que je ne mets « cher » que par politesse, en vérité, je ne t’aime pas. Déjà, tu as un gros ventre flasque et au vu de tes joues roses, il me parait évident que tu forces pas mal sur la bouteille pour te tenir chaud pendant ta tournée. Tu peux t'estimer heureux, je ne vais pas m’attarder sur ton ridicule pyjama rouge rembourré. Même toi, tu dois te rendre compte qu’il est ridicule.
En un mot comme en cent, papa, (tu permets que je t’appelle papa ? Depuis le temps qu’on se connaît, tous les deux), tu es, au mieux, un déchet pour notre société, et au pire, une menace qui donne un exemple plus que faisandé à notre jeunesse déjà en perdition. Mais pour ça, je t’aurais pardonné.

Sauf que cette année, tu es allé trop loin. Je me souviens clairement avoir écrit que je voulais une Playstation trois, un manuel du petit chimiste illustré et des étrennes en billet de dix. Ne nie pas, j’ai rangé une photocopie dans un endroit sûr.

Alors voilà le deal, « papa ». Soit tu reviens avant ce soir, et tu me donnes ce que j’ai demandé, soit dès demain matin je m’achète un aller simple pour la Laponie et je viens t’apprendre les mille et unes choses douloureuses qu’on peut faire avec le foutu pull en laine qui gratte que j’ai trouvé au pied du sapin ce matin.

Je ne te salue pas.

Version pas drôle

Il trônait au milieu du carton, couché sur un lit de guirlandes et de fausses feuilles de houx. Gonflé, imposant, boudiné dans sa veste dorée trop courte. Un sourire aussi vide que son regard était placardé sur sa face de céramique rose cochon. Moïra tremblait rien qu’à voir la lanterne en stuc mal collée dans sa main. Elle ne se souvenait que trop bien des petites égratignures qui étaient apparues sur ses doigts de plâtre au fil des ans. Et surtout, surtout, elle se rappelait le bouton dans son dos. Celui sur lequel maman appuyait pour « mettre un peu d’ambiance » comme elle disait. Elle était bien la seule à trouver amusant de voir un Père-noël gros comme un enfant de six mois se dandiner gauchement en riant et en chantant Vive le Vent d’une voix de plus en plus lente et grave à mesure que les piles faiblissaient.

Combien de Noëls avait-elle passé à le regarder fixement pendant que Maman lui reprochait de ne pas être une bonne fille ? Et tandis que les piques se faisaient cruelles, le père noël riait de plus belle, sans voir les larmes dans les yeux de Moïra.

LordWhiteRabbit

Spoiler:

Citation :: Je ne suis pas convaincu de mon utilité dans ce monde. En vérité, l'utilité de notre peuple entier me paraît complètement inexistante. Ouais, je veux dire, personne n'a réussi à me donner une seule raison d'exister. Personne ne cherche à le faire, il faut dire.

Tout le monde sait que nous sommes inutiles, c'est une chose communément admise, on l’apprend même aux gamins à l’école, c’est dire ! Et venez pas de me parler de racisme, quand il s’agit de notre peuple, c’est comme si c’en était pas !

Mais je veux continuer à exister, c'est dommage d'arrêter d'être là quand même. Je trouve. Enfin mon peuple, lui, n'a pas l'air d'en avoir quoi que ce soit à foutre. Pour eux, c'est normal de ne plus exister si on ne sert à rien.

Bon, c'est vrai, j'avoue, je fais vachement preuve de mauvaise fois, je ne vous ai pas dis toute la vérité, ce qui revient à mentir en quelques sortes. En faite, non seulement nous sommes complètement inutiles, mais en plus, nous nuisons à tout le monde.

Ouais, ouais. Faut l'avouer, nous sommes très loin d'être un peuple innocent. Mais je proteste quand même, je pense vraiment qu'on devrait trouver un autre moyen d'arrêter notre nuisance que de tout simplement se débarrasser de nous ! Je suis encore très jeune, et ça me fait peur tout ces gens qui sont emmenés puis brûlés…

Je me souviens de l’époque où tout cela était bien différent pour moi, la belle époque, l’époque ou j’étais utile, rien ne me menaçait, j’étais en paix, tranquille, chez moi. C’était vraiment bien. Mais là, être dans cette fosse commune, avant de partir en fumée, ça me fait peur, je ne pensais vraiment pas que ce jour là arriverait.

Ah oui ! Car il y a quand même un moment de notre
existence où nous sommes utiles. Mais ça ne dure vraiment pas longtemps, trop peu longtemps pour justifier le droit d’exister apparemment.

Mon père, il est d’accord avec moi, il a passé sa vie à tenter de passer le message à ceux qui nous brûlent, il avait eu une idée, il parlait de recyclage, un truc comme ça, un truc comme quoi on serait réincarnés et tout et ça serait quand même vachement mieux pour tout le monde. Les humains, comme il les a appelés, n’auraient aucune raison de refuser.

Je ne sais pas où il est en ce moment, s’il a réussi à faire passer le message ni la manière, je ne sais même pas s’il vit encore, mais mon père, j’espère que tu m’entends par télépathie, à supposer que ça existe, je suis fier de toi et de mon peuple, les ordures. Maintenant, s’il te plait sauve moi, je suis ton fils quand même !

Je suis Yoyo NOËL, entre autres, et je suis toujours en vie, j'ai retrouvé un nouveau corps ceci dit. Ma vie d’ordure continue, et mon père, Popo NOËL, entre autres, est une ordure exceptionnelle dont la légende sera racontée pendant des générations et des générations.

alucardledemon

Spoiler:

Citation :: http://alucardledemon.deviantart.com/art/Le-pere-noel-est-une-ordure-107293338

Arno
Non colorisé

Spoiler:

Colorisé

Spoiler:

Apesanteur

Spoiler:

IFTT

Spoiler:

Jacob

Spoiler:

Un de perdu, dix de retrouvés

Apesanteur

Spoiler:

Parchemin

Spoiler:

Ziisko

Spoiler:

Lex

Spoiler:

IFTT

Spoiler:

Etre aussi rapide que l'éclair

Arno

Spoiler:

Parchemin

Spoiler:

Alucard

Spoiler:

[center]IFTT

Spoiler:

[/center]

Dernière édition par Parchemin le Mar 8 Sep 2009 - 21:35, édité 1 fois

Décrocher la lune

Quelqun

Spoiler:

POPS

Spoiler:

Alucard

Spoiler:

Alucardledemon a écrit:: Dans un monde qui n’est pas le nôtre,
au milieu d’une clairière nichée au cœur d’une immense forêt vit un homme aux
yeux aussi argentés que ses cheveux, on murmure que cette couleur
exceptionnelle lui vient de la Lune.
Depuis des années qu’il habite là tous les soirs se répète
le même rituel, l’homme s’assied sur le toit plat de sa maison et contemple
celle qu’il aime jusqu’à ce qu’elle retourne se cacher.
Lui n’est pas comme les autres hommes, il sait que la lune
est beaucoup plus qu’un simple astre mort, qu’elle est comme une femme :
lointaine et pâle, elle semble pensive, triste ou nostalgique, ronde et
brillante elle rayonne de joie. Elle est tantôt un fin croissant tantôt un rond
parfait et de temps en temps elle s’absente et ces soirs là l’homme pleure en
fixant le ciel noir.
Mais bientôt il pourra enfin la voir, l’approcher et enfin
lui déclarer sa flamme.
Dans une immense grange accolée à la maison se trouve ce
qui va lui permettre de rejoindre sa belle, deux immenses ailes. En ville tous
le prennent pour un fou, un rêveur qui a trop rêvé et ils le surnomment Icare,
oubliant deux choses : il ne cherche pas à atteindre le soleil, cet être
arrogant, mais la lune calme et tendre, et lui n’a pas commis l’erreur de se
faire des ailes en cire, les siennes sont le fruit de longues années d’errance
a travers les terres et les mers. Sur une armature en os de fée qui leur donne une légèreté et une résistance incroyable sont
fixées deux immenses toiles tissées de fil d’araignée auxquelles il a cousu à
l’aide de moustaches de dragon des plumes d’ange d’un blanc immaculé.
Plus qu’une journée pour faire une ultime vérification et
il pourra s’envoler.
Cette journée lui a paru encore plus longue que les autres
mais la nuit est enfin tombée et la pleine Lune est là.
Il attache sur son dos et à ses bras, à l’aide d’un
harnais, les deux ailes qui brillent sous les rayons de la lune. Debout sur le
toit et maintenant harnaché il peut maintenant décoller, il s’avance tout au
bord et sans une once d’hésitation il saute dans le vide.
Il y a d’abord cette sensation de chute puis saisissant le
vent il se met à planer, sensation merveilleuse que de voir le monde flotter
sous soi.
Jouant sur les courants d’airs il monte toujours plus haut
et les ailes tirent sur ses bras.
Ce n’est que lorsqu’il atteint l’espace infini qu’il se
rend compte qu’il n’y a plus de vent et qu’il retombe inexorablement vers le
sol il tend les bras dans un dernier geste de désespoir vers celle qu’il aime
toujours ronde et brillant et une microseconde il a la sensation de la serrer
dans ses bras de décrocher la lune !
On n’a jamais retrouvé le corps de cet homme mais depuis
qu’il s’est envolé, à chaque pleine lune, juste a coté de celle-ci une étoile
brille comme aucune autre étoile ne brille.