Chacun son interprétation II

Adi, disons que j'ai un problème de jugement sur mes dessins j'ai passé beaucoup de temps dans mon enfance à dessiner avec mon frère et je ne tiens pas la comparaison. Même si lui m'a toujours encouragé, la réaction des gens était sans appel.

mdr je comprends bien t'inquiètes, mais tu sais dés l'instant où il y a un message dans le dessin, on accorde moins d'importance à sa qualité graphique...matte les dessinateurs dans les journaux...bon pas sur que ce soit un bon exemple, car eux vont à l'essentiel, l'essence du dessin, ou le dessin hyper simplifié au service du message...

pardon...
  

Mouhahaha !!! Je pense que désormais je dirais "sur mon 51"

Énorme Adi !
J'avais pensé à l'idée du Pastis, mais ne sachant pas trop comment le faire, j'ai abandonné, et ton illu est géniale !
Je fini une participation et je poste les nouvelles expressions

Qualité pourrie et gribouillage à l'arrache, mais l'idée est là ! ^^

" Le clou de la soirée "

"Donner sa langue au chat"... étant donné la dernière prestation de Kiky, j'ai comme un doute, là

Miam miam miam.... :-P

c'est bien ce que je pensais

Citation :

Marvin écrasa sa cigarette dans le cendrier. Il ne comprenait pas comment on avait pu en arriver là. Il y avait décidément quelque chose qui ne tournait plus rond dans cette ville.

Il avait rencontré pour la première fois Jane Lengton hier. Ils avaient été appelé sur les lieux avec son collègue Arthur pour un 411. Une disparition. Un 411, c'est toujours une affaire un peu particulière. Dans la grande majorité des cas, la résolution d'une affaire suis un cheminement standard. Une disparition, c'est particulier. Ça peut-être un enfant qui fugue, une femme qui a quitté son mari violent... bref, des gens qui peuvent avoir de bonnes raisons pour avoir disparu.

Arrivé devant l'appartement 403 de ce vieil immeuble, ils durent attendre une bonne minute avant d'entendre les verrous s'ouvrir un par un et que la porte ne s'entrouvre, retenue par une chaine, laissant apparaitre la moitié du visage de la vieille dame.
"- Détective Marvin Jones et mon collègue Arthur Petillo. On vient pour votre appel.
- Je vous ouvre."
La porte se referma quelques secondes, le temps d'entendre la chaine glisser et libérer la porte qui se rouvrit cette fois en grand. La femme se poussa pour laisser entrer les deux hommes.

Immédiatement, la routine se mis en place. Marvin et Arthur étaient partenaires depuis plus de 10 ans. Leurs succès étaient dus à leurs deux qualités principales : La capacité d'Arthur à faire parler les gens et en faire ressortir les bonnes informations et le sens d'observation de Marvin. Partant de là, leur méthode s'appliquait comme par enchantement. Arthur s'installa donc dans le salon avec leur hôtesse.
" - C'est donc votre petite-fille qui a disparu ?
- Mon arrière petite fille. Ma fille est morte il y a maintenant longtemps de cela et les parents de Jenny nous ont quitté il y a dix en de cela.
- Un accident ?
- Non... ils devaient partir quelques jours en amoureux. On ne les a jamais revus. Alors vous comprenez la disparition de Jenny, avec tout ça, pour une vieille dame comme moi...
- En effet. Et depuis quand a-t-elle disparu ?
- Hier soir. Elle est descendu chercher du lait et elle n'est pas remontée.
- Jenny est majeure, Madame. Normalement nous ne pouvons ouvrir une enquête qu'au bout de 48h.
- Je sais bien, mais comprenez-moi, je n'ai personne d'autre et ma Jenny ne partirais pas comme ça. Elle n'a même pas pris son manteau !"

Pendant la discussion, Marvin commença à scruter la pièce. Si on lui avait demandé une heure plus tôt de décrire l'appartement d'une femme de 80 ans, Marvin aurait décrit exactement cet appartement. La vieille dame était assise dans un fauteuil ou elle devait visiblement passer beaucoup de temps : prêt de la fenêtre, en face de la télé, un guéridon à porté de main avec un verre d'eau et un nécessaire à tricot. Arthur était installé sur le canapé coordonné, avec les petits carrés brodés blancs sur le dossier. Entre eux se trouvait la table basse, assortie au reste du mobilier d'un bois assez sombre. Marvin contempla le buffet à côté de lui. Dénué de la moindre trace de poussière, un grand nombre de cadres photo y était exposé. Un petit nombre de gens y subissaient l'épreuve du temps qui passe. Les gens qui avaient croisé la vie de madame Lengton : On l'y voyait ici jeune au bras d'un homme, là en compagnie d'un couple qui devaient être les parents de Jenny et sur les photos les plus récentes en compagnie d'une jeune fille qui ne pouvait être que Jenny elle-même. Un indéniable air de famille reliait les femmes sur ces photos. La Jenny d'aujourd'hui aurait pu être une version moderne de la Jane sur les photos en noir et blanc.

Quelque chose intriguait Marvin. Si la jeune fille vivait ici, on n'en voyait nulle trace dans le salon. Pourtant il entendait le reste de la conversation :
" - Depuis 10 ans, Jenny vit ici avec moi. Nous n'avions pas d'autre famille alors je me suis occupé d'elle... même si ces derniers temps on pourrait dire que c'est plutôt elle qui s'occupe de moi. Elle suit ses études et a pris un emploi, ma pension n'étant pas énorme..."
Marvin se mis en recherche de preuves de l'appartenance de Jenny à ce petit monde. Indiscutablement mis à part sur les photos, elle n'était nulle part dans cette pièce. Il devait en apprendre plus sur la jeune fille s'il devait la retrouver. Il avait alors passé la porte de la cuisine. En guise de porte, il s'agissait de l'un de ses rideaux de perles que l'on accroche dans l'encadrement. Le petit cliquetis des billes de bois l'accompagna tandis qu'il franchissait le seuil.

Là encore, la pièce était d'une propreté immaculée. Tout en long, la cuisine était équipée de meubles blancs, éclairés par la fenêtre qui se trouvait au bout. Chaque chose à sa place. Des photos encore sur le frigo, des notes de courses, des cartes postales accrochées avec de petits aimants souvenirs. Dans le coin, à côté du frigo, la gamelle du chat, posée sur un petit tapis. Et le chat. Un gros chat gris à la tête renfrognée. Machinalement, il avait jeté les coups d’œil habituels : dans le frigo, dans l'évier, dans les placards au-dessus et au dessous de ce dernier...

Si l'on demandait à Marvin comment il en était arrivé à ses conclusions, il n'aurait pas su l'expliquer. En fait il avait du faire abstraction de la petite dame âgée assise dans la pièce à côté. Les éléments se sont mis en place tout seul : les produits d'entretien dans le placard, le couteau  en train de sécher sur le bord de l'évier, les plats préparés bien alignés dans leurs petites boites plastique dans le frigo... Des années d'enquête dans une ville comme New-York ne permettait pas au détective de ne pas y penser. Il avait alors pris un de ces petits sacs de preuve et avait volé un peu de la nourriture du félin qu'il avait quelques heures plus tard confié au labo. Encore quelques heures plus tard le labo renvoyait les résultats.

Le reste était allé très vite : une équipe envoyée sur place, Madame Lengton amenée menottée au commissariat. Une équipe de la scientifique restée sur place pour tout passer au peigne fin et accumuler des preuves, comme si l'on pouvait encore en rajouter. Lui-même était en train d'observer la vieille dame dans la salle interrogatoire, de l'autre côté de la glace sans tain. Il écrasait sa cigarette dans le cendrier et ne comprenait pas comment elle avait pu en arriver là. Il devait la rejoindre dans l'autre pièce mais ne pouvait pas détacher d'elle son regard. Ses yeux voyaient une dame âgée à l'appartement propret. Mais lui savait qu'il avait un monstre. Un monstre capable de tuer son arrière petite fille et de la découper consciencieusement dans sa cuisine, d'en faire des petits plats qui s’entasseraient dans leurs petites boites plastique dans le frigo. Il ne doutait même plus que les parents avaient subit le même sort et peut être même la grand-mère. Cette petite vieille qu'il aurait aidé à traversé la route... elle avait massacré cette pauvre Jenny ! Mais, alors qu'il posait la main sur la poignée de la porte pour aller la confronter, Marvin ne put s’empêcher de sourire. Il venait de ce rappeler cette conclusion insolite qu'il avait garder pour lui. S'il avait confondu Jane Lengton si facilement, après tout, c'était parce qu'elle avait donné la langue au chat.

vraiment excellent ! quelques petites longueurs qu'on a envie de sauter pour accélérer le dénouement mais j'ai résisté jusqu'à la question finale : non pas "est ce la vieille l'assassin ?" mais "quelle expression a choisi Nov et comment va t il l'amener ?" !

sinon "glace sans tain" ce sera mieux ^^

Pas mal Nov' !

Adi a écrit:

sinon "glace sans tain" ce sera mieux ^^

check

J'ai choisi de couper l'herbe sous le pied de Kiky

A posteriori, j'aurais également pu dire que la pauvre Jenny était les civets dans les boites...

"couper l'herbe sous le pied de Kiky".......future expression ?
  

Intéressant comme petit jeu, et il y a eu quelques sympathiques participations!
J'ai peut être une petite idée qui me trotte, j'essaierai de faire ça prochainement!

Je vous laisse deviner l'expression choisie ?
  

Ahah! Enorme!  

Vida a écrit:

Ahah! Enorme!  

Une bien grosse langue en effet

Citation :

"On ne choisit pas nos pères, Balmer. Mais la véritable tragédie c'est quand ce sont nos pères qui ne nous choisissent pas." - Docteur 'Ducky' Mallard - NCIS S10E19

C'est l'histoire d'un grand Roi fier et droit.
Il avait un fils partit conquérir des contrées lointaines.
Ce dernier y avait trouvé sa femme, sa vie et sa voie,
il y avait fait demeure, maitre de son propre domaine.
De coursiers trop rares en voyages bien éphémères,
le contact et l'amour tant bien que mal, ils gardèrent.

Un jour ce fils trouva le plus fabuleux trésor qui soit.
Heureux et fier, il l'ammena dans la terre de ses ancètres,
Il le déposa aux vues de tous sur l'antique table en bois,
pour que tout à chacun puisse le voir, le toucher, s'en repêtre.
Cette merveille était d'une magie de la plus pure blancheur,
Les grands sages furent formels via cet avertissemment :
nulle magie noir ne devait la toucher sans briser son coeur.
Heureusement cette terre était neutre de tout enchantement.

Ainsi elle était là et tout le clan pu l'admirer,
Ainsi, de bras en bras, chacun pu à loisir l'embrasser...

Mais la méthode désinvolte mis le Roi fou de rage,
on ne lui avait pas présenter le trésor personellement,
il décida en son fort intérieur d'en prendre ombrage,
mais fit bonne figure tant que dura le rassemblement.
C'est une fois chacun chez soit que le tonnerre gronda,
Le fils s'en excusa, et puis... Ben voilà quoi.
L'histoire aurait pu s'arréter là.
Le fils décida, d'un diplomatique mouvement,
d'ammener son précieux trésors chez son parent,
avec comme seule et unique chose à prévoir :
de ne pas avoir recours à la magie noire.

Or le grand Roi, le père, en était un furieux adepte,
et ne concevait pas sa vie sans ses ténébreux sorts.
Il entra dans une rage folle, pas question qu'il accepte,
et tant pis s'il ne les voyait plus jusqu'à sa mort.

De cigarette en ténèbres sorts,
et de bébé en fabuleux trésor,
de nos jours ce conte n'est pas achevée,
et si le Roi changera d'avis, nul ne le sait.

Le fils finira-t-il sur l'échafaud?
Perdu dans la brume de ses sorts noirs corbeaux,
Le Roi est monté sur de bien grands chevaux.

Bon, ça vole pas très haut, j'ai pas cherché bien loin... C'est un peu gore attention!

Spoiler:

hahha
sympas les deux derniers Kiky et Jekyll !

 
Très bon ! =)